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PORTUGAL
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0 - 1 Finale 4 Juillet
à 19h45 Estadio da Luz
Lisboa |
GRECE
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Compositions des équipes |
Ricardo
Miguel
Ricardo Carvalho
Andrade
Nuno Valente
Maniche
Deco
Costinha
Figo
Pauleta
Cristiano Ronaldo |
Nikopolidis
Seitaridis
Dellas
Kapsis
Fyssas
Katsouranis
Zagorakis
Basinas
Chraristeas
Vryzas
Giannakopoulos |
Buteurs |
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Charisteas (57') |
Arbitre |
Commentaires du match
Incroyable! La Grèce est
devenue dimanche championne d'Europe en dominant en finale, l'équipe
du pays organisateur, le Portugal (1-0).
La première période était
dominée par les hommes de Felipe Scolari. Figo et Ronaldo permutaient
pour gêner la défense individuelle des Grecs mais ces derniers ne se
désunissaient pas et parvenaient même à inquiéter les Portugais sur un
magnifique mouvement offensif à la 15e minute. Les joueurs locaux
monopolisaient le ballon mais peinaient à s'approcher du but grec,
frappant le plus souvent de loin, par Miguel, Maniche ou encore Figo
sans jamais surprendre le portier Nikopolidis. Peu avant la mi-temps,
la sélection portugaise subissait un premier coup dur avec la sortie
sur blessure de Miguel, très bon depuis le début de l'Euro.
Après le repos, le Portugal
accélérait pour faire craquer la défense adverse. Mais si la formation
grecque pliait, elle ne rompait pas. Et sur sa première occasion de
but de la seconde période, elle ouvrait la marque. Corner côté droit.
Basinas dépose le ballon sur la tête de Charisteas qui devançait la
sortie de Ricardo (1-0, 57e). Les Portugais étaient KO debout et les
Hellènes insistaient avec une action de Giannakopoulos, excellent sur
le côté gauche.
Après cinq minutes de
flottement, les joueurs locaux réagissaient et mettaient de nouveau à
contribution Nikopolidis. Scolari opérait ses deux derniers
changements autorisés mais les vagues étaient repoussées
inlassablement par le mur grec. Ronaldo, puis Figo gâchaient les
dernières munitions portugaises et après cinq minutes d'arrêt de jeu,
Mr Merk sifflait le coup de sifflet final.
La Grèce succède donc à la France au palmarès du championnat d'Europe.
Sur le bus de la délégation hellène était inscrit la maxime suivante:
si la Grèce antique avait douze Dieux, la Grèce moderne en a onze.
Pendant quatre ans, personne ne pourra la contredire.
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